Prévenir la maladie cœliaque semble pour l’instant hors de portée. Les recherches les plus abouties portent sur une atténuation de ses symptômes.
Il n’existe pas aujourd’hui de remède à la maladie de cœliaque. Les patients ont pour seule solution de supprimer totalement le gluten de leur alimentation, ce qui est difficile et contraignant. D’importantes recherches sont menées, notamment aux Etats-Unis, pour tenter de trouver des solutions plus satisfaisantes.
Prévenir la maladie cœliaque
Une étude menée en Suède au début des années quatre-vingt a conclu que des mesures de nutrition pouvaient permettre de réduire les risques pour un enfant de contracter la maladie : pratiquer l’allaitement maternel, le poursuivre lors de la diversification de l’alimentation et introduire les céréales entre l’âge de 3 et 7 mois. Mais d’autres recherches publiées en 2014 ont contredit ces résultats. Selon elles, l’allaitement maternel et l’âge de l’introduction du gluten n’ont pas d’impact sur la survenue ou non de la maladie.
Atténuer les symptômes
L’objectif le plus atteignable est d’atténuer les symptômes en cas de consommation involontaire de gluten par une personne intolérante. Un tel traitement permettrait également aux patients de consommer du gluten en petite quantité. Deux traitements pourraient bientôt voir le jour. Le premier aurait pour fonction de décomposer le gluten avant qu’il n’arrive dans l’intestin. Il se présenterait sous forme de poudre à dissoudre dans l’eau. Un autre traitement consisterait à réduire l’impact du gluten sur la paroi intestinale. Tous les deux seraient à prendre avant chaque repas.
Mettre au point un vaccin
Le groupe américain ImmusanT travaille sur un projet de vaccin, le Nexvax2. La recherche se base sur le principe de désensibilisation, comme pour les allergies. Il pourrait fonctionner pour 90% des malades cœliaques. Les chercheurs ambitionnent une mise au point de ce vaccin à l’horizon 2018.