Bien-être

La santé est un bien précieux, qu’il convient de préserver. Adopter de bonnes habitudes au quotidien aide à prévenir de nombreuses maladies, mais aussi à mieux apprécier chaque instant de sa vie.

Les progrès de la médecine permettent de guérir les maladies ou d’en soulager les effets. Mais faut-il vraiment attendre que la maladie survienne pour apprendre à prendre soin de soi ? Peu à peu, une prise de conscience fait son chemin : pour préserver notre santé, la prévention est essentielle. Non pas la prévention au sens de diagnostic précoce, mais l’adoption de bonnes habitudes dans notre vie quotidienne.

Bien remplir notre assiette

De plus en plus d’études démontrent les méfaits des produits transformés et des excès de sucre, de sel ou encore de graisses hydrogénées dans notre alimentation. Selon l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses), les Français consomment trop de viande, de charcuterie et de boissons sucrées. Ils gagneraient à consommer davantage de fruits et légumes, en privilégiant les légumes et les légumineuses.

Changer ses habitudes peut sembler contraignant. D’où l’importance de donner du sens, de réintroduire la notion de plaisir dans notre mode de vie. Aller au marché à pied, choisir soi-même ses aliments et les accommoder selon ses goûts, manger à table, en famille, avec ou des amis… c’est non seulement plus agréable que d’avaler devant sa télé une pizza surgelée chauffée au micro-ondes, mais ça rend aussi plus heureux, non ? Pour Florence Servan-Schreiber, auteure de Dîner de kif, cela ne fait aucun doute : « une alimentation saine et la convivialité des repas sont indissociables de notre bien-être ».

5 réflexes pour bien manger :

• Composer une assiette en 3 parties : 1 légume, 1 source de protéines et 1 féculent. Ajouter 1 fruit.
• Manger 3 fois par jour et proscrire le grignotage
• Manger de tout, selon son appétit (et pas davantage !)
• Manger assis à table et en conscience (prendre le temps d’apprécier)
• Cuisiner soi-même à partir d’aliments peu ou pas transformés, de préférence bio et/ou locaux

Bouger chaque jour

C’est désormais de notoriété publique : pratiquer une activité physique régulière est bon pour la santé. Cela aide notamment à réduire les risques d’accidents cardio-vasculaires. Mais le sport a aussi des effets à court terme, qui rendent la vie plus légère : il procure une sensation de bien-être, réduit le stress, atténue l’agressivité. Il aide à avoir les idées plus claires, à mieux analyser les problèmes. Pratiqué avant 16 heures, il favorise le sommeil. Le choix d’activités est multiple, chacun peut y trouver son compte. Et nul besoin d’être un grand sportif pour obtenir de bons résultats : pratiquer par exemple une marche active est excellent !

Les effets d’une bonne hygiène de vie, en chiffres

Une étude suédoise publiée en 2014 a démontré qu’une bonne hygiène de vie réduit le risque de crise cardiaque : une alimentation riche en fruit et légumes et fruits à coques, intégrant peu d’aliments transformés et de matières grasses, diminue le risque de 20 %. Si on y ajoute une consommation faible à modérée d’alcool, ce risque chute de 35 %. Et on atteint 64 % de réduction si en plus on arrête de fumer et que l’on pratique une activité sportive.

Réapprendre à respirer

Dans une société où tout s’accélère de jour en jour, nous ne savons plus respirer convenablement. Or le rythme de notre respiration affecte notre état d’esprit et notre pensée. Réapprendre à respirer profondément permet de lutter efficacement contre le stress, l’anxiété et la fatigue. Mais pas seulement. Bien respirer contribue à éliminer les toxines, augmente l’oxygène dans le sang, améliore la concentration, le sommeil, la digestion…

Diverses activités aident à se réconcilier avec sa respiration : le yoga, la méditation, la relaxation, et même le chant ! Chacun peut trouver celle qui lui convient.

Cultiver l’optimisme

Au-delà de toutes ces bonnes pratiques, être bien au quotidien est avant tout un état d’esprit. Comme l’explique Florence Servan-Schreiber, « Le bonheur, ça se travaille ». Cela peut faire sourire, mais face aux prévisions de l’OMS selon lesquelles, en 2030, la dépression sera la première cause d’invalidité dans le monde, il semble urgent de prendre notre bonheur en main ! La psychologie positive est une discipline qui s’intéresse à ce qui fait le bonheur : la gratification, l’amour, la satisfaction… Pour être plus serein, les praticiens donnent divers conseils tout simples : ne pas placer la barre trop haut, prendre conscience de ses gestes, choisir son rythme, savoir se féliciter… La relation à l’autre, faire équipe sont aussi des notions essentielles. Parmi les nombreuses astuces, Florence Servan-Schreiber en préconise trois en particulier : le soir, penser à trois instants heureux de la journée ; quand on apprend une bonne nouvelle, la partager autour de soi ; écouter de la musique dans le noir pour être plus réceptif à ce qui nous entoure.

Pour en savoir plus : http://www.florenceservanschreiber.com/